CRITIQUES

Pagnes du parti ou Pagnes du Pays?

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À chaque fête du parti démocratique gabonais, des milliards de dollars sont investis dans l’achat de vêtements dans des pays comme l’Inde et la Chine. Ces dépenses colossales pourraient plutôt être investies dans la création d’usines textiles locales, la création d’emplois et le développement d’une industrie locale.

Malheureusement, l’accent a souvent été mis davantage sur le statut et le prestige que sur le soutien à la production locale, comme on l’a vu dans des pays comme le Bénin et la Côte d’Ivoire. Les tenues de fête somptueuses ont servi d’outil de contrôle et d’aliénation des masses, avec des tissus souvent de mauvaise qualité mais vendus à des prix exorbitants par le gouvernement gabonais.

En conséquence, le Gabon est aujourd’hui confronté à une pénurie critique d’usines textiles, laissant les artisans locaux sans le soutien nécessaire pour prospérer. Le label tissé gabonais, qui pourrait représenter la qualité et l’artisanat, reste largement ignoré dans les rayons des magasins.

Les tentatives de revitalisation de l’industrie textile ont échoué à plusieurs reprises en raison d’une combinaison de mauvaise gestion et d’un manque d’engagement politique. Il est temps de reconsidérer nos priorités et d’investir dans une production locale durable qui profite à notre économie et à nos communautés. En favorisant une industrie textile dynamique, nous pouvons créer des emplois, renforcer notre identité culturelle et réduire notre dépendance aux importations étrangères.

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