Mais Gloria n’est pas seulement la belle plante de service ! C’est aussi un Baccalauréat en sciences économiques et sociales au lycée français Rochambeau de Washington DC, Bachelor en communication à l’American college of greece, et en 2009 elle crée sur Facebook « les anges gardiens du Gabon » un groupe auquel j’ai fait parti et qui avait pour but d’assurer la transparence lors du dernier scrutin électorale dans notre pays.
les mises à jour de la semaine de la mode, les critiques culturelles et les vidéos .
Miss Universe Pageant 2010
Hit it, ladies!
Apparently the outback has a Jo Anne's Fabrics.
Getting it done, drag queen style. You go, Braneka.
Brazil! It's one giant Hallmark store! Apparently!
"Come to Curacao! And consider the fantastic waterfront development opportunities! Under my skirt!"
Miss Dominican Republic believes that aliens could contact her at any time, so she's not taking any chances.
This is actually pretty damn fabulous.
And this is kind of sad. Unless it's a tribute to El Salvador's heretofore uncelebrated hot glue gun industry.
Hmm. It's an adorable dress, Germany, and we get that it's a take on folk dancing costumes, but it reads a little too much like, well, just a pretty dress. You should have beer steins over your boobs or something.
This is pretty fabulous too. Love the fan, but we have to admit, we keep thinking her sash says "banana." Can you blame us?
Miss Guam rides elevators alone, thank you very much.
Miss Guatemala has skipped the competition and gone straight to declaring herself a goddess.
The hell? We're thinking this is referencing the earthquake in some way, but it's kind of strange. And she's so exuberant about it. "Hello world! Look at the Haitians on my skirt!"
You guys, Miss Israel is retaining water this week and she really doesn't give a shit what you think of her.
We kind of like the idea of couture gown, plus GIGANTIC prop that refers to your culture in some way. Miss USA should totally wear a Marchesa gown and carry a giant gun.
Miss Kazakhstan is always easy to find at a crowded party.
We don't know her, but we love her. "HAHA! Do you guys believe this shit? Look at this crap they made me put on my head!"
This is gorgeous.
Every grandmother in Peru donated her couch so that this costume could be made.
It's the dress that converts into a dressing room!
We like the boldness of dressing like you're a member of the royal family that was murdered in a violent overthrow during one of the most famous periods of your country's history. Kind of cuts through the bullshit, you know? "Russia! We get shit done!"
MISS SLOVAK! QUEEN OF STRIPPERS, PATRON SAINT OF TROPHY WIVES! BOW DOWN, MORTALS!
Okay, we're officially over the "dress as photo album" theme.
She looks EXACTLY like a centerpiece at a July 4th church picnic.
Switzerland apparently got tired of being neutral, you guys. Miss Switzerland will bathe in the blood of her enemies if she doesn't at least make it to runner up. Also, if you don't drink her cocoa.
She's all "Tribal on top, stilettos on the bottom, bitches!"
We're sure there's some sort of historical or folkloric explanation for this outfit but it is FREAKING US OUT. Turkey goes Gaga!
Uruguay Jones, Indiana's distant cousin.
EAT IT, WORLD! IN AMERICA, OUR STRIPPERS CAN FLY!
VENEZUELA WILL KILL YOU! WITH SCIENCE!
We're all for incorporating natural and traditional elements but we draw the line at gourd bras.
Les architectes aux ciseaux.
La question de l’existence de la mode gabonaise ne se pose plus, grâce aux nombreux défilés de créateurs qui s’égrènent tout le long de l’année. C’est une mode à cheval entre modernité et tradition à la fois pour ce qui est de l’acquisition de ses matériaux tels : raphia, bogolan, pagnes africains, soie sauvage, cotonnades, et pour le choix des modèles qu’elle offre à ses créateurs. La mode connaît un bel élan avec des couturiers tels que Beitch Faro, Angèle Epouta, Chouchou Lazare Olga Ô, Christ’On, pour ne citer que ceux là. Cette mode est embellie de créations originales, notamment celles de Yéyé Créations et de Rafa, faites à partir de pierres, de perles africaines, de masques.
L’hypothèse de l’entre-deux culturel, tradition et modernité, qui peut se poser en paradigme, on le voit, n’est pas systématique. Elle est évoquée pour marquer une vigilance face à la mondialisation qui amplifie les tendances à l’uniformisation dans laquelle les différentes expressions artistiques risquent toutes de tomber. La production artistique au Gabon, largement méconnue au-delà de ses frontières, n’y échappe pas. Convoquer cet entre-deux culturel, c’est aussi faire appel à la subjectivité, celle qui caractérise les véritables auteurs et qui refuse de se laisser asservir, fasciner.
Par Imunga Ivanga
Cinéaste
QUE FONT LES IVOIRIENS DANS LA MODE?
Haute couture à l'ivoirienne
Pagne au bureau. Le petit immigré devenu la star de la mode ivoirienne ne s'en rengorge pas. «Les chefs d'Etat sont les porte-drapeaux de l'Afrique, les habiller est un devoir, pas une fierté», lance-t-il. Il y a pourtant une chose dont Pathéo est fier: «En Côte-d'Ivoire, nous avons un mérite: avoir créé des vêtements modernes dans les matières africaines. Au début, personne n'y croyait, aujourd'hui, tout le monde en porte.» Avec ses chemises made in Côte-d'Ivoire, le président Gbagbo a fait des émules chez les fonctionnaires, qui enfilent désormais le pagne au bureau. «Depuis un an, je ne vends plus que ça», raconte un jeune couturier, qui réalise 65 % de son chiffre d'affaires grâce au talent du mannequin du numéro un.
A Abidjan, l'élégance est une seconde nature, et les rues de Treicheville, le vieux quartier africain, grouillent de minuscules ateliers où les tailleurs copient à bon prix les derniers modèles des créateurs locaux ou pillent allégrement les magazines féminins. Super wax hollandais, java ou fanci, le pagne en coton imprimé règne ici en maître. Les riches Africaines viennent des quatre coins du continent pour un tailleur du cru, un «maxi»: jupe longue ajustée, camisole moulante et somptueusement échancrée, serrant les fesses, taillées dans un pagne dernier cri. Du plus simple au plus extravagant, chaque Ivoirienne en porte selon ses goûts et ses finances. Conclusion: «Abidjan est la capitale de la mode africaine, c'est ici que naissent les idées», assure un professionnel.
Fabuleux réservoir. Depuis trente ans, les Ivoiriens s'enorgueillissent de leur style. Le précurseur, Christ Seydou, était pourtant malien. Débarquant de chez Yves Saint Laurent, il osa, le premier, habiller les citadins aux couleurs de l'Afrique. Comble de l'audace il a mit au goût du jour le bogolan, étoffe traditionnelle jusqu¹alors réservée aux fêtes de village. Le pli était pris. Ses successeurs puisèrent dans le fabuleux réservoir des tissus africains pour revisiter la mode moderne. Chacun avec son art.
Alors que Pathéo brille dans le wax et les imprimés, Angybell, grande dame de la mode abidjanaise et lieutenant-colonel des Douanes dans le civil, se passionne pour les tissages. Elle parcourt l'Afrique de l'ouest à la recherche de pagnes tissés à la main qu'elle coupe en tailleurs chic. Puis elle installe des métiers dans sa villa pour créer son propre tissu: un mélange de coton ou de lin et de raphia, qui emporte un succès immédiat. «Un grand magasin français était intéressé par mes créations, mais malheureusement, je n'ai pas la structure pour produire en grande quantité», soupire-t-elle.
Matériaux africains. «Le problème, c'est que la filière n'est pas organisée», regrette sa cadette Nawal El-Assad. Comme beaucoup de ses collègues, elle met «un point d'honneur» à utiliser les matériaux africains dans ses modèles, tenues de ville ou robes du soir habillées, mais n'hésite pas à mélanger jean et lin avec tissage baoulé, du centre de la Côte-d'Ivoire, et pagne kéita, venu du Ghana, et elle se tient constamment au courant de la tendance internationale. «Ce que je souhaite, c'est créer une marque, imposer une griffe, d'abord chez moi, avant de penser au marché européen. C'est un énorme travail, car je dois tout faire, dessiner, assister aux essayages, surveiller la confection, former les couturiers!»
Malgré sa renommée, la mode ivoirienne ne dépasse pas le stade artisanal et s'exporte peu. Le plus gros atelier, celui du doyen Pathéo, compte une quarantaine de machines. La plupart n'en ont pas plus de dix. «Au Sentier, ils peuvent sortir quinze mille chemises par jour. Moi je ne peux en faire que dix, et encore, pas impeccables», se désole le benjamin Gilles Touré, ex-élève de Paco Rabanne. «Si je fais un défilé en France, on me commande mille pièces, je ne peux pas les fournir. Pour être compétitifs, nous manquons de tout: les machines, les ouvriers qualifiés, les usines et les investisseurs. Les hommes d'affaires africains nous ignorent, ils ne voient pas le côté export de notre activité.»
Source de devises. Les professionnels abidjanais se plaignent aussi du peu d'intérêt que les gouvernants accordent à un secteur dynamique, source potentielle de devises. Productrice de coton qu'elle exporte en majorité brut, la Côte-d'Ivoire a pourtant des atouts pour développer une industrie textile. Mais la confection en série de prêt-à-porter est inexistante. «Il faut une volonté politique, créer un tissu industriel, faire baisser les coûts et améliorer la qualité, réclame Pathéo, car aujourd'hui nous sommes envahis par la fripe et les chemises fabriquées à Taiwan qui coûtent deux fois moins cher que les nôtres.»
En attendant, la capitale ivoirienne, loin des soubresauts politiques retrouve les plaisirs de sa mode et vit à nouveau au rythme envoûtant des défilés.
RUEFF Judith/liberation.frEté 2010
La moded'automne sont arrivés. Il fait chaud terriblement sur tout le continent.
Et tandis que la tendance minimaliste est loin d'être terminée , il ya aussi beaucoup d'options pour ceux qui ont secrètement manqué un peu d'excès. Ici, un bref rappel des tendances en haut de la saison.
- Mode CI
- Mode strapless Iliona
- Mode Mikanda Mireille Nzoubou
- Mode Patrice Nziengui
Tissu wax ABC , London.
Fashion Chou Chou Lazare
Tenues
Africa is Back
Whether it's the total look of a long printed dress cinched in at the waist and teamed with platforms or just a taste of the trend, mixing one or two ethnic numbers with key items or different kinds of accessories. The call of the exotic is always powerful enough to stir the fascinating realms of the imagination
Hot tips: mix items in different prints with classic and urban pieces. For example, a collarless jacket over a short tribal dress. Striking, almost luxurious accessories add the perfect finish, ethnic in flavour but also seemingly out of place, such as an oversize Chanel bag or Miu Miu's children's print shoes.
Gucci works it effectively too, with an Ikat dress anchored to solid black wedge sandals, complemented with an oversize boston bag in the same colour.
Easy idea for an outfit: white shirt teamed with Ikat white, black and blue print pants by Dries Van Noten, tan leather sandals, roomy crochet bag by Bottega Veneta, bangle bracelets and cloud foulard at the neck. Basic option: tank top, animal spot printed shorts, ethnic-inspired sandal-booties, maxi collier with metallic fringes.