>Ce qui me déçoit chez les créateurs gabonais, c’est leur réticence à repousser les limites de l’imagination et de la créativité. Nous avons besoin de visionnaires comme Kawaukobu, Riccardo. Tisci, Yohji Yamamotoqui introduisent des idées radicales qui remettent en question les normes de la mode et inspirent de nouvelles perspectives.
Au lieu de cela, nous voyons souvent les mêmes concepts recyclés, ce qui conduit à un manque d’innovation. Le gouvernement joue un rôle minime dans le soutien aux créateurs, malgré le rôle essentiel que la mode peut jouer dans la construction de l’identité d’une nation. De nombreux créateurs ont du mal à accéder aux grandes boutiques, ce qui limite leur visibilité et leur croissance.
En outre, les créateurs ont un besoin urgent de poursuivre des études supérieures pour perfectionner leurs compétences et élargir leurs horizons créatifs. Cette stagnation entrave leur capacité à se développer et à être compétitifs sur la scène internationale. L’industrie du mannequinat est également confrontée à des défis, avec souvent des mannequins qui ne reflètent pas la diversité et la richesse de la culture gabonaise. De plus, notre paysage culturel de la mode manque de la variété de tissus qui pourrait rehausser les créations.
Pour vraiment s’épanouir, la mode gabonaise a besoin d’un effort collectif pour se libérer des conventions et adopter des idées audacieuses et innovantes. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons créer une scène de mode dynamique qui célèbre notre identité et captive la scène mondiale.
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