Le « couturier de la rue » Ted Lapidus est mort


Le couturier français Ted Lapidus, inventeur de la saharienne et de la mode unisexe des années 1960, est mort ce lundi à l'âge de 79 ans. Nicolas Sarkozy a salué en lui un homme qui avait rendu la mode accessible à la femme et l'homme de la rue.

Edmond Lapidus, dit Ted Lapidus, était né le 23 juin 1929 à Paris. Fils d'un tailleur russe émigré, il avait ouvert sa maison de couture en 1958 et habillé la nouvelle vague parisienne et le monde du cinéma, comme Brigitte Bardot ou Alain Delon.

Il restera connu pour avoir lancé le style « militaire » - les pattes à l'épaule, le style safari avec les sahariennes, mais aussi le look unisexe.

Dans les années 70, la maison forte de sa notoriété se lance dans une politique intensive de licences, bien avant ses concurrents, et ouvre de nombreux magasins dans le monde, ce qui vaut parfois à Ted Lapidus d'être considéré comme un couturier de masse, ce d'autant qu'il applique les principes d'une production industrialisée à ses vêtements.

Apres 1980, la griffe cherche un second souffle et commence une lente décroissance. L'arrivée d'Olivier, le fils de Ted Lapidus, dans la maison de couture ne suffit pas à la sauver.

Le style de Ted Lapidus fait de souplesse, de couleurs, de rigueur et manifestant une grande créativité aura accompagné les changements et la grande liberté des décennies 60 et 70.

VOTE POUR L'AFRIQUE




iliona est une artiste gabonaise, elle a été nommée pour la 10ème édition des NRJ Music Awards.
Les KAwards présentent les nouvelles voix féminines de demain. Ils donnent la chance aux jeunes artistes féminines de réaliser leur rêve de se produire sur les plus grandes scènes françaises.
Ces 12 artistes féminines au talent prometteur ont été sélectionnées pour participer aux KAwards

Du 15 décembre au 14 janvier, vous devrez voter pour vos artistes préférées… Vous êtes le jury qui élira la nouvelle star de demain.
Tous les 15 jours, 3 artistes seront éliminées.
Du 15 décembre au 26 décembre, vous devrez sélectionner les 9 chanteuses que vous préférez.
Du 27 décembre au 10 janvier, vous déterminerez les 6 artistes qui participeront à la finale.
Du 10 janvier au 14 janvier, vous choisirez la star de demain.

Vous pouvez voter pour iliona blanc sur

http://www.kawards.fr/artistes/11_iliona_blanc.php


Soyez nombreux a lui apporter votre soutien...

je vous informe aussi l'ouverture du site officiel d'iliona sur :

http://ilionablanc.artistes.universalmusic.fr/

Marlyne Eyene Ella élue Miss Gabon 2009


L’ambassadrice de la beauté veut lutter contre la maltraitance des enfants et la délinquance juvénile

Marlyne Eyene Ella, étudiante à l’université Omar Bongo (UOB), originaire de la province de l’Estuaire, a été élue Miss Gabon 2009 samedi dernier au cours de la cérémonie désignant de la plus belle fille du pays.


18 candidates, choisies dans l’ensemble des 9 provinces du Gabon, ont pris part à la finale de la compétition culturelle Miss Gabon 2009 devant couronner la nouvelle perle de beauté du terroir.


Au terme de la première partie des épreuves consacrée à la connaissance des langues du terroir et au défilé en tenue traditionnelle, en robe de soirée et en tenue olympique, 10 candidates ont été éliminées. Elles ont laissé ainsi le champ de la compétition à 8 de leurs camarades qui se sont affrontées, avec convivialité, au cours de la dernière épreuve basée sur la culture générale.

Après un long moment de suspens, la candidate de la province de l’Estuaire (Libreville), Marlyne Eyene Ella a été annoncée par le jury et sous les acclamations du public, gagnante de cette 9e édition du concours Miss Gabon. Sa première dauphine est Marie Thérèse Bert (Estuaire) et sa 2e dauphine Cynthia Mboumba (Ngounié), toutes deux aussi rayonnantes de beauté que la Miss elle-même.


Pléiade de miss invitées


La nouvelle ambassadrice de la beauté gabonaise a promis de lutter contre la délinquance juvénile, l’exploitation des enfants et les maltraitances dont sont victimes les femmes de son pays.



De nombreuses Miss du continent, notamment celles du Cameroun, du Congo, de la Centrafrique, de l’Ethiopie, de la Côte d’Ivoire et du Togo ont assisté à l’élection de la nouvelle perle de beauté gabonaise. La Miss Europe et la Miss Russie étaient aussi présentes.


Le concours de Miss Gabon pour beaucoup d’analystes contribue à valoriser le patrimoine culturel du pays dans sa diversité. Elle permet de repositionner la femme au centre des cultures gabonaises en tant que gardienne des traditions et des valeurs sociales, mais aussi en tant que facteur de stabilité et de transmissions des savoirs ancestraux.

TOP MODEL GABONAISE





Mika Gloria international top MODEL gabonaise elle vit en GRECE


Styliste Yves Saint Nguele

Yves Saint Nguele

Stylistes gabonais

Chris’son du Gabon,
Betch Faro(Gabon),
Pépitadé (Gabon),
Roland
Yves saint
Olgag'o
Solange silhoutte O
Bessa Komba
Chuchou Lazare
Cathy Oyou
Mireille Nzoubou
Mireille
yous style
ouesse
« Femme noire, femme esthétique et africainement habillée »

Toundi tient son journal intime depuis que le père Gilbert lui a appris à lire et à écrire. Toundi vit au Cameroun sous le régime colonial. Enfant victime de la cruauté de son père, il s'enfuit de son village et se réfugie chez les missionnaires qui lui donne des bonbons. Il grandira chez eux, jusqu'à la mort du père Gilbert son protecteur. Il trouve alors un emploi de boy chez le colonel, chef des blancs. Mais la vie ne va pas être rose pour Toundi, et il va être victime de l'injustice.

Gabon/People : Akilé, mannequin phare et model de l’émission «Tremplin» en première page du magazine people «Public» accroché aux lèvres de la belle Caroline de «Secret Story»Vous ne l’avez certainement jamais raté si vous êtes un inconditionnel du concours musical lancé au Gabon par Elisabeth Ogoula faisant notamment dans la promotion artistique. Akilé, mannequin et modèle gabonais fait la première page de la très réputée revue people «Public» dans la laquelle, il se trouve aux bras de la belle Caroline de «Secret Story» et aux côtés d’Eric le fameux acolyte du duo humoristique Eric et Ramzy. Akilé, 24 ans et toutes ses dents, paraît à la une du numéro du 31 octobre au 06 novembre 2008 du magazine «Public». En voyage professionnel dans la capitale française, où il a pu rencontrer des comédiens et stylistes français de renom tels Eric de la série française «Hôpital» et bien d’autres en passant par Caroline de «Secret Story» avec qui il a apparemment lié plus qu’un amitié ! Il suffit de voir les photos accompagnant l’article qui le met à la une de la revue précédemment citée.

A 24 ans, le jeune mannequin gabonais Akilé, de son vrai nom Achille Diop, n’est plus un inconnu dans le paysage showbiz du Gabon où, depuis plus de trois ans, l’artiste participe à a presque totalité des évènements consacrés à la mode et aux grands spectacles.

Le jeune modèle que l’on a pu retrouver parmi les candidats du concours «Mister Afrik 2008» se présente ainsi « Je suis mannequin (métis), je mesure 1m85, 75kg et je suis passionné de la beauté dans tout c'est sens. ». Pourvu que ses chevilles n’enflent pas !

Le gabonais qui va relever le défi de djo ballard

Cet homme est bel et bien gabonais, un élève de papa Odimba dans la sape , son maitre est passé maitre dans l'art du vêtement, du costume sur mesure, du Mugler, Francesco Smalto, Hermes, Pierre Cardin etc... Le maitre de la mode, veste cintrée et pantalons pattes d'elephants talonnettes Cloclo. Le fils de Lewai qui est devenu en 1977 roi des sapeurs de Brazzaville. Le plus élégants des chefs d'États de la planète.

L'homme qui va relever le défi est le dénommé "le Quiz Master Regis Ibogha Power "ou encore IP pour les intimes. Il est un des pionniers dans le monde de l’animation radio.
BOGHA POWER. De Bhat Power Party à Bhat Power Show. D’Africa N°1 en passant par le Moov du Quizz Régis Massimba est le roi de l’animation haute en couleurs, prince de l’évènementiel et animateur de la soirée Miss Gabon ainsi que des Balafons Awards.

Quel autre animateur pourrait se targuer d’un palmarès aussi impressionnant? Aucun. Régis reste un de ceux grâce à qui le genre Rap a su sortir de sa réputation de Politiquement incorrect pour finalement exploser sous les spotlights.

Ibogha power est l'homme des tirés a cinq épingles, se dresse convenablement de la tête au pied, son style révèle son pouvoir persuasive et son social élégance.

Djo Ballard n'est pas un nouveau né , il n'est pas venu dans la mode par hasard, il se réclame comme l'un fondateur de la sapologie. Le défie ne sera pas facile a relever ses deux catégories de poids qui se confrontent. L'homme a la paire des chaussures capobianco, weston, des maisons de couture Yves Saint laurent, Yoshimoto.

jo Balard, personnage du milieu de la SAPE, la Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes. L’homme fut la coqueluche de ce mouvement dans les années quatre-vingts, toujours tiré à quatre épingles et défrayant la chronique des amoureux de l’habit, de la griffe.

L'homme a son nom dans le dictionnaire. Mais Djo Balard dit qu'il est le roi de la Sape, et il veut que le monde entier le sache. Le défi sera grand.

Vivre bien, en bonne santé et avoir une meilleure vie.

Voici quelques secrets qui vous aideront à vivre bien, en bonne santé et avoir une meilleure vie.

Veuillez sur votre santé en faisant des activités physiques, attention à ce que vous mangiez et à la consommation des médicaments.L'abus de médicament est un danger.
car tout médicament est un poison.

Les activités physiques régulières tels que étirements, pompes, courses, marches et aérobics 25 minutes au minimum par jour vous permettrons d'avoir une bonne santé.

Évitez de mangez gras, la grosseur est mauvais pour la santé. Il faut reconnaitre que beaucoup de nos aliments sont préparés avec beaucoup d'huile, éviter de consommer les conserves et buvez beaucoup d'eau le matin quatre verres d'eau au levée du matin durant la journée buvez tant que vous en pouvez.Évitez de consommez beaucoup de medicaments mangez beaucoup de légumes et de fruits peut vous prévenir des maladies cardiovasculaires et cancer.

Abstenez vous de l'alcool et de la cigarette


Mangez beaucoup de fruits et légumes peuvent vous prévenir des maladies du cœur et du cancer.

Soyez indépendant financièrement

les profits n'ont rien avoir avec l'éducation. Il faut juste être a la bonne place et au bon moment. Il faut savoir mesurer les marges. chercher la niche qui paye bien.
Un top software Microsoft gagne 250 000 l'année soit 137 000 000 fcfa

Les jobs gagnants à l'étranger sont:
Comptable. software, scientifique R7D, sécurité business
finalement gagner l'argent demande une mentalité d'investisseur.

Enfin trouvez quelqu'un qui a réussi et demandez lui qu'es-ce qui fait et comment a-t-il réussi? Suivez son exemple.

Abstenez vous des paroles négatives.

YVES Saint Nguélé

Né il y a vingt-six ans à Franceville (Gabon), Yves Saint Nguélé est un styliste créateur autodidacte qui se remarque ! Le style de ce fleuron de la mode gabonaise allie à la fois matériaux occidentaux et apports africains, tout en laissant une large place à l'imaginaire.Sa nouvelle collection s'inscrit dans l'esprit "afro-multi euro" qui fait la part belle aux accessoires uniques en raphia et liane du Gabon. Yves nous présente des vêtements de ville, d'élégantes tenues de soirée, des robes de mariée.

Gabon : Sonny Sax réinvente le jean grande taille
Le mercredi 9 novembre 2005.

Par Habibou Bangré

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Pourquoi les femmes rondes ou fortes n’auraient pas le droit de porter de beaux jeans ? C’est la question que s’est posée Sonia, alias Sonny Sax, avant de remédier à ce qu’elle estime être une de discrimination. La styliste gabonaise crée en effet des jeans grandes tailles en partie brodés ou crochetés. Objectif : montrer qu’on peut avoir des formes généreuses et porter joliment la fameuse toile bleue. Interview.

Vous est-il déjà arrivé d’essayer un jean et de vous apercevoir, après avoir tenté l’expérience dans cinq magasins, que vous ne rentriez pas dedans ? Sonia, alias Sonny Sax, fait partie de ces femmes qui ont eu le sentiment désagréable de ne pas pouvoir trouver un jean à leur taille. Alors, forte de sa formation en couture, la styliste autodidacte gabonaise s’est dit qu’elle allait créer des pantalons dans le fameux tissu bleu. Pour elle, mais aussi pour les autres femmes qui rencontrent le même problème. Après deux ans de travail, la jeune femme de 29 ans, également musicienne, vend enfin ses jeans sur les marchés depuis un an. Sonia, dont le concept est de « faire quelque chose qui sort de l’ordinaire », raconte la naissance et l’évolution de sa marque Sonny Sax.

Afrik.com : Comment avez-vous eu l’idée de créer des jeans pour grandes tailles ?
Sonny Sax :
Je fais du 44. Lorsque j’essayais un jean, il me faisait comprendre que ça n’irait pas. Il s’arrêtait au niveau des cuisses ou des hanches et impossible de le monter plus haut. Ou alors je rentrais dedans mais il me coupait le ventre en deux. Ou il était trop classique, « style mémère ». Alors je me suis dit que je pouvais profiter de mon expérience en couture pour dessiner des jeans pour les grandes tailles.

Afrik.com : Pourquoi avoir choisi de travailler le jean ?
Sonny Sax :
Parce que c’est une matière pratique, qui se porte à toutes les saisons. Dans chaque famille, il y a au moins un jean. Si ce n’est pas chaque membre de la famille qui en possède un.

Afrik.com : Quelles tailles fabriquez-vous ?
Sonny Sax :
Au départ, je faisais des jeans allant du 34 au 50. Mais je me suis rendue compte qu’il n’y avait que les grandes tailles qui partaient et que les tailles 34, 36 et 38 me restaient sur les bras. J’ai donc adapté ma production à la demande et je produis des jeans du 40 au 50. Je fais aussi des tailles intermédiaires car j’ai remarqué que beaucoup de femmes sont entre deux tailles. Comme ça, tout le monde y trouve son compte. Mais si c’est un 40, c’est un vrai 40, pas un « demi-40 ». Je me base sur les formes africaines car une Africaine forte ne peut pas rentrer dans un jean taillé pour une Européenne forte à cause de sa cambrure. En revanche, une Européenne peut parfaitement rentrer dans un jean taillé pour une Africaine.

Afrik.com : Vos jeans sont-ils réservés aux femmes de la communauté africaine qui sont fortes ou ont des rondeurs ?
Sonny Sax :
Non. Je crée des jeans pour toutes les femmes qui ont une surcharge pondérale, comme on dit. Qu’elles soient blanches, blacks ou beurs.

Afrik.com : Quel est votre concept de création ?
Sonny Sax :
Le jean a toujours été classique. On ne lui donne pas beaucoup de valeur. Je produis mes jeans en série limitée parce que les femmes ne veulent pas ressembler à tout le monde. J’ai au moins six modèles à base de triple stone (98% de coton et 2% d’élasthanne), une matière moelleuse et non rêche comme certaines autres. Les jeans sont tous taille haute, que je brode ou auxquels j’ajoute des parties en crochet ou des poches en bas du pantalon. Plus tard, lorsque mes ventes me rapporteront assez, j’envisage de coudre des tissus africains (bogolan, bazin...) sur les jeans pour qu’il y ait des couleurs chaudes.

Afrik.com : Quel est votre objectif en créant ces jeans ?
Sonny Sax :
Je veux montrer que nous, les femmes fortes, nous sommes aussi belles que celles qui font un 34, un 36 ou un 38. Lorsqu’on va chez le boucher, on demande toujours un morceau bien charnu et avec peu d’os. Alors pourquoi ces gens qui veulent manger beaucoup de chair ne veulent pas de nous aux castings ? (Rires) Je joue avec le tissu et les formes pour que nous soyons bien habillées et en même temps sexy. J’ai envie qu’on nous envie.

Afrik.com : Vos jeans sont-ils commercialisés ?
Sonny Sax :
Pour cela, il faut un investissement et une structure bien montée. Comme je débute, je vends moi-même mes jeans sur les marchés. J’ai de nombreuses clientes mais il faut sans cesse renouveler la clientèle parce qu’on ne peut pas acheter des jeans toute l’année ! Il me reste donc beaucoup de surplus. Mais la volonté est là.

Afrik.com : Comment se passe la production des jeans ?
Sonny Sax :
Dès que j’ai le modèle en tête, je le dessine, je découpe le patronage et je l’envoie au Maroc, où le jean est produit. L’équipe me renvoie un prototype et ajuste le modèle en fonction de ce que je lui dis par téléphone. Si le modèle me va, on lance la fabrication. Nous avons une moyenne de 600 jeans produits par mois.

Afrik.com : Les gens sont-ils intéressés par vos jeans ?
Sonny Sax :
Les gens sont très intéressés par le concept. Ils remarquent mes jeans de loin et, lorsqu’ils s’approchent, ils lisent ma pancarte qui explique que ce sont des créations personnelles. Les femmes sont contentes de trouver des jeans qui ne sont pas taille basse car elles ne veulent pas avoir le nombril dehors.

Afrik.com : Comptez-vous faire des jeans pour les hommes ?
Sonny Sax :
C’est prévu car les hommes, en prenant de l’âge, ont du ventre et ne se sentent pas forcément à l’aise dans les jeans taille basse que l’ont vend. Certains, qui se baladent sur les marchés avec leur femme, me demandent quand je ferais des jeans pour eux ! Mais j’ai besoin de fonds pour lancer cette gamme...

Afrik.com : Quels sont vos prix ?
Sonny Sax :
De 30 à 50 euros. Cela dépend du travail qui a été fait sur les pantalons.

- Pour contacter Sonny Sax :
E-mail : sonysax@hotmail.com
Tél : 01 42 71 83 69
Adresse du point de vente : 4, rue Sainte Elisabeth à Paris (métro Temple ou République)

Les différents styles de nœuds de cravates



Le nœud simple
Même si ce dernier est dit « simple », vous ne serez jamais fustigé pour le porter ainsi. Au contraire, le nœud simple est d’une grande sobriété et empreint d’élégance. Simple à réalisé, il doit être parfaitement ajusté à votre col et le bord large doit tomber juste au dessus de votre ceinture.

Le double simple
Tout aussi simple que le « nœud simple », ce nœud s’exécute rapidement et sans difficulté. Plus imposant que ce dernier, il est aussi plus original et met en valeur les cravates un peu fines.

Le Windsor
Ce nœud se porte en particulier avec les chemises à cols italiens, c'est-à-dire assez écartés. Il donne du corps aux cravates fines mais demeure un peu ardu à réaliser.

Le demi-Windsor
Parfait lorsque votre col est un peu trop large, ce nœud comme son grand frère apporte un peu de volume aux cravates trop fines. Plus facile à exécuter, il convient de le « fendre » dans sa partie basse. On appelle ce creux , la cuiller.

Le petit nœud
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un petit nœud très facile à réaliser qui s’adapte particulièrement bien aux cravates larges.

Le nœud croisé
C’est sans doute le plus ardu de tous mais aussi le plus élégant. Il ne peut se réaliser qu’avec des cravates fines…

Les autres nœuds
Le nœud papillon
Obligatoire avec un smoking et avec une queue de pie. Le nœud pap’ est heureusement vendu tout fait la plupart du temps.

La lavallière
C’est un nœud papillon réalisé avec un foulard. Qui comme le précédemment est généralement vendu tout fait.

Pour que ces nœuds vous apparaissent plus clairement, nous vous conseillons de visiter le site www.noeud-de-cravate.com

Le Gabon marque des points


Malgré l'attachement d'Angèle Epouta au pagne africain revisité, le style se veut a la fois multiforme , multi-culturelle, ouvert à tous les tissus, africain , occidentaux et orientaux.
aussi on retrouve des collections des tenues de villes, des tenues de soirée, avec un zeste de tenue masculine. Les modèles de femmes près du corps, ajourés des dentelles ou drapés, qui surplombent souvent un bustier plongeant.

Le vrai wax


Guaranteed Real Dutch Super Damask

Super Damask uses a fine 100% cotton damask as a base cloth and the same technique as for Java Prints is used. However, the signature of this specific product is very different! Bold patterns & colour distinguish it from the intricate detailed Java print. Each region in West Africa has a different association with the patterns & design of Super Damask and these fabrics are often specially chosen for a particular occasion such as a wedding or celebration.




The core element in Wax Print is of course the wax. Using two deep engraved copper rollers, with the mirror image of the design, the two sides of the cotton fabric are printed with a pattern of melted wax, hence the name Wax Print. The fact that the cloth is printed on both sides enables you to wear the product either side. This is the true sign of a quality wax print. Following this, the cloth is immersed in a bath of dye, often Indigo, that penetrates into the areas that are not covered with wax. After the wax as been washed off in varying stages, a negative image of the printed pattern remains on the cloth. This intricate wax printing process results in unique effects that makes the product so outstanding. In fact, not one single centimetre of fabric is identical to the other! Vlisco: the true original.


Guaranteed Real Dutch Wax Cover

The Wax Cover Print is a Wax Print which is enriched with one or more coloured patterns. These ‘cover’ patterns can be of very varying designs such as circles, stripes, birds, leaves, in fact any graphic form. These designs form the unique Vlisco design signature, which admired and copied by many around the globe. The Wax Print and Wax Cover products can be found all over Western- and Central Africa. More specifically though, the Sahel- and Eastern Sahara regions.


Guaranteed Real Dutch Wax Block Print

The Wax Block Print is a special print with one or two colours fitted into the Wax Print design, respecting its outlines and adding to the image of the basic print. The range of colours used is extremely wide and increases the unique appeal of Vlisco fabrics. Each colour combination is an expression of individual taste and personality. Vlisco has infact many unique colours that other produces cannot re-produce. Wax Block Prints are consumed in a large region of West & Central Africa, from Senegal, through the coastal areas of Ivory Coast, Ghana and Nigeria towards the more Southern African areas like Congo-Brazzaville and Congo (Kinshasa).


Guaranteed Real Dutch Java Print

The process of creating the Java Print fabrics is quite different from that of the Wax Block Print. The most obvious difference is that no wax is used. This enables the design team to create very fine and detailed motifs. Our choice of a wide range of colour dyes allows us to create unique and powerful colour ways with beautiful special effects.
The earliest examples of the Java Print were sold in Indonesia on the island of Java and were inspired by local Javanese motifs and batik. Today the Vlisco Java Prints are mostly consumed in the areas around Guinea (Conakry) and Congo (Kinshasa).


Pagnes africains docodés

Je cours plus vite que ma rivale, ton pied mon pied, tu sors je sors, jalousie, œil de ma rivale, chérie ne me tourne pas le dos, tels sont quelques uns des noms célèbres de pagnes qui font le succès des vendeuses de tissus des marchés d’Afrique de l’Ouest, Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Guinée, etc. On peut être frappé par l’élaboration de ces noms et leur rapport aux motifs imprimés sur les textiles et vêtements, géométriques, organiques -œil, peau, ongles, pied, …-, et autres. C’est que ces tissus très souvent d’importation hollandaise -wax hollandais- mais aussi issus des manufactures locales pour les fancies, revêtent une importance qui va bien au-delà du simple aspect vestimentaire. Ils sont en fait le véhicule d’un ensemble de messages sociétaux, abritent un langage symbolique, métaphorique, derrière lequel se résolvent, se suspendent, se neutralisent bien des tensions, rivalités, et expression de fierté, d’affection, de colère.

Par exemple pour un motif avec deux chevaux ce sera l’occasion d’aborder les relations sentimentales délicates hommes femmes et l’éternelle question du passager clandestin de l’histoire, la rivale : Je cours plus vite que ma rivale. Une cage ouverte avec deux oiseaux et l’affirmation de l’égalité des sexes, de l’émancipation de la femme trouvera une belle fenêtre de tir en dénommant le tissu tu sors je sors ! Il n’en ira pas différemment de ton pied mon pied, pagne sous-entendant que l’à où l’homme va la femme peut aller.

Mounira Mitchala en mode Tchadienne
Mounira Mitchala, one of the rare female vocalists from Chad to emerge on the international music scene, is a woman full of surprises. Mounira, who won RFI’s "Découvertes" award in 2007, is currently in France due to perform a series of dates in Paris and appear at the "Musiques Métisses" festival in Angoulême. And on this occasion she hooked up with RFI Musique to talk about her album, Talou Lena, and her unusual career to date.

La bataille continue

La lutte entre Afrique centrale et Afrique de L'ouest c'est une lutte entre deux différentes écoles, l'idéal fashion de l' Afrique central est la finesse, la simplicité et la coquetterie, tandis que l'ideal de l'afrique de l'ouest est l'exubérance et la respectabilité. C'est la simplicité relative de l'Afrique centrale contre le couvert et le rampant l'Afrique de l'Ouest.
Fig. 1 L'esprit de coquetterie Afrique centrale


Fig.2 La respectabilité Afrique de L'ouest

Battaille de styles épisode 1


Madame Kabila Olive première dame du Congo démocratique dans un Inspired Congolese. Excellent chemisier , col bien ouvert permettant de bien proportionner le vêtement. Bon jeux de couleurs. Le bijoux permet d'attirer l'attention sur son visage, pagne vilsco bien nouer à l'africaine et serré va bien avec la chemise . Le foulard est assorti avec le pagne qu'elle porte.



















Madame Simone Gbago première dame de Cote D'Ivoire dans une excellente robe glamour tombante ample aux coloris fleuris, mais le col trop juste , les épaulettes trop relevées et larges qui font un effet smurf et rétro Marie Antoinette.


Le verdict donne gagnant à la zone Afrique centrale sur L'Afrique de l'Ouest sur ce spot.

Le style décodé pour vous

Très belle tenue de Mireille Nzoubou dans un rose satin, mais la trame (queue) un peu déconcertante, le rose étant une couleur forte il aurait été sage pour Mireille de garder cela simple. la robe étant trop courte fait en sorte que le style de la tenue se perde. Très belle paire de chaussure.
Note: 4/5

Bataille Stylistes d' Ouest contre Centre

La bataille s'annonce serrée entre stylistes ivoiriens, sénégalais,Guinéen. mauritanien, burkinabe, malien,nigérien, nigérian, togolais, béninois contre Cameroun, Centrafricain, congolais, gabonais, guinéen Équatoriale, RD Congolais, Sao Tomé é Principe, tchadien.

Qui gagnera?
TOMBE SOUS LE CHARME DES MANNEQUINS ET DES STYLISTES DE « SIRA VISION » Wade offre une boutique panafricaine à Collé Sow Ardo à la Place du Souvenir

mardi 1er avril 2008
Visiblement séduit par les mannequins et les stylistes qui ont gratifié le public d’un beau défilé de mode, Wade a offert une boutique panafricaine à Collé Sow Ardo à la Place du Souvenir.

C’est un cadeau royal que le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade a fait à la reine du pagne tissé. Venu présider la soirée de gala de la 4e édition de « Sira Vision », Me Abdoulaye Wade qui s’est dit comblé par la prestation des mannequins et du travail des stylistes, a offert à Collé Sow Ardo une boutique panafricaine à la Place du Souvenir.

A en croire le chef de l’Etat, cette boutique va servir de lieu d’exposition de toutes les créations d’Afrique. Ainsi, les gens n’ont plus besoin de faire le tour de l’Afrique à la recherche des collections des créateurs. Parce qu’ils pourront désormais les trouver au Sénégal à la boutique panafricaine de la Place du souvenir.

Visiblement très émerveillé par la prestation des mannequins et des différentes collections présentées par les créateurs, Wade a indiqué qu’il a fait le tour du monde et assisté à beaucoup à beaucoup de défilés, mais celui de samedi dernier avec Collé Sow Ardo est le meilleur. Interpellée en marge de la soirée sur le geste de Wade, la reine du pagne tissé, Collé Sow Ardo, a indiqué qu’elle pousse un ouf de soulagement.

Et que cela fait cinq ans qu’elle se bat pour « Sira Vision ». A l’en croire, Wade veut que les pays africains jouent leur véritable rôle dans la mode. Parce que l’Afrique crée elle-même ses modèles, elle ne copie pas sur l’Occident.

Collé réveille le poète qui dort en Wade

Ils étaient plus d’une dizaine de créateurs à présenter leurs collections. Mais l’apothéose était la collection « Oci » de Collé Sow Ardo. Une collection à base de lin et de pagne tissé. Avec des ensembles de plusieurs modèles aux couleurs vertes et blanches symbolisant l’espoir. Une collection qui a réveillé le poète qui dormait en Wade. A en croire Me Abdoulaye Wade, en voyant les mannequins défiler, il a pensé à Léopold Sédar Senghor et son poème : « Femme noire ». Mais ce qu’il a vu ce soir, c’est une semi nudité mais esthétique.

A la place de ce verset de Senghor, il faut désormais faire avec celui de Wade : « Femme noire, femme esthétique et africainement habillée ». Auparavant, place était faite aux créateurs pour présenter leurs collections. Se sont succédé sur les planches Alphadi (Niger), Angélique Diédhiou (Sénégal), Bambadi (Togo), Betch Faro(Gabon), Binta Bakhoum (Sénégal), Claire Kane (Sénégal), Adja Fatou (Sénégal), Gil Touré(Côte d’Ivoire), Nabou Diagne(Sénégal), Jean Doucet (France), Lébo Machilé (Afrique du Sud), Michael Kra (France), Laye Diarra(Sénégal), Louise Trupin (Sénégal), Maïmoure(Mali), Ma Faguèye Bâ, Ndiaga Diaw (Sénégal), Patéo (Côte d’Ivoire), Pépitadé (Gabon), Rémy (Nigéria), Talibé Bâ (Guinée).

source : l’obs

La Mode Africaine

Eunice Olomide
Chez fashions-addict.com nous avons décidé cet été de partir à la rencontre de la Mode Africaine. Une mode qui souffre d’un manque de visibilité au-delà des frontières de l’Afrique.

Pourtant le travail des créateurs africains méritent notre attention car il est riche d’une culture et d’un environnement exceptionnel. S’inspirant de la sculpture, de la peinture et de l’artisanat, la Mode Africaine est éblouissante de part sa créativité, son originalité et sa richesse des matières et tissus.

Rendez-vous pris en Afrique Centrale et plus précisemment au Gabon et au Cameroun pour nous imprégner d’une culture et d’un mode de vie afin de mieux comprendre la mode en Afrique. Basé sur la tradition, l’image que nous avons du vêtement africain est avant tout colorée aux motifs prononcés s’inspirant de la peinture. Mais la mode africaine ne se résume pas à une image stéréotypée qui ne correspond pas aux racines d’une culture qui s’est vu imposée lors de la colonisation des couleurs souvent criardes, elle a une vraie existence. Les meilleurs batiks (technique d'impression des étoffes) viennent de Hollande ou de Manchester. C’est une forme de colonisation culturelle. L’Afrique, c’est surtout le bogolan (tissu teint suivant une technique utilisée au Mali, Burkina Faso, Guinée) avec deux couleurs maximum, parmi l’ocre, l’indigo le noir ou le blanc par exemple.

Elle subit toutefois un contraste majeure car si elle est reconnue au delà de ses frontières (le Sénégalo-Malien Xuly Bët (photo ci-contre à droite) a su s’imposer en France ou le Nigérien Alphadi qui a une boutique à Paris et à Washington) la mode africaine a du mal à exister en Afrique, les africains ayant une forte attraction pour la mode venue des USA ou d’Europe. Il est donc très difficile pour de jeunes créateurs d’émerger dans ces conditions.

Au Gabon le couturier Lazare Chouchou a monté un festival de la mode à Libreville, le " Fashionshowchou " et il commence à avoir une sérieuse réputation. La créatrice Beitch Faro qui travaille les écailles de poissons, les perles et les paillettes en les incrustant dans le tissu a elle gagné le prix du Concours jeunes créateurs du Fima (Festival international de la mode africaine) en 2003. On peut également citer Lea Mono, une créatrice gabonaise bien implantée dans son pays.

La Mode africaine se défend et s’organise grâce à des festivals et des associations mais elle est méconnue, même si depuis 15 ans elle commence à être appréciée.
Le problème est que les Africains eux-mêmes n’achètent pas les créations des designers locaux. Ils n’achètent pas ou peu de produits africains. Les Africains, notamment ceux de la diaspora, sont de gros consommateurs de mode. Pourtant ils ne défendent pas la mode africaine. Ils préfèrent les grands créateurs européens.




Ce manque d’investissements est un vraie problème car toutes les initiatives s’heurtent à des moyens financiers limités. Les défilés, festivals, salons ont dû mal à perdurer.
Juliette Ombang, créatrice de la griffe Black Giraffe, qui utilise pour ses créations des matériaux traditionnels comme le lin ou les écorces, est aussi présidente de la Yaoundé Fashion Week qui tente depuis 2002 de promouvoir les jeunes créateurs. Le festival de la mode « Afric collection » s’impose depuis 2005, comme un rendez-vous incontournable. Il se déroule tous les ans en février à Douala au Cameroun, en 2008, le Défilé des créateurs de mode a réunit pas moins de 18 créateurs dont Alphadi (Niger), le camerounais Imane Ayissi l’un des plus grands créateurs africains actuels ou Paul Hervé Elisabeth (Martinique). Le Défilé concours des jeunes stylistes a lui rassemblé 14 jeunes créateurs dont 9 camerounais. L’Ecole Supérieure du Design de Mode au Cameroun est régulièrement présente pour mettre en lumière le travail de ses élèves.

Les initiatives sont nombreuses et méritent d’être encourager. Les liens entre le textile, la Mode et l’Afrique sont profonds et représentent une vraie richesse qui ne demande qu’à s’exporter. Et le mouvement « mode ethnique » que l’on remarque depuis quelques années en Europe, ne semble pas malheureusement bénéficier à l’Afrique, ce phénomène étant plus une façon de s’inspirer de l’Afrique afin de profiter d’une tendance notamment dans l’accessoire. Pour exploser au niveau international la Mode Africaine doit s'imposer sur son continent, être soutenue par les autorités et se découvrir dans le cadre de la francophonie notamment.

Par Marie Joe Kenfack

Visuel Page d'accueil : Imane Ayissi

La Mode Africaine

Chez fashions-addict.com nous avons décidé cet été de partir à la rencontre de la Mode Africaine. Une mode qui souffre d’un manque de visibilité au-delà des frontières de l’Afrique.

Pourtant le travail des créateurs africains méritent notre attention car il est riche d’une culture et d’un environnement exceptionnel. S’inspirant de la sculpture, de la peinture et de l’artisanat, la Mode Africaine est éblouissante de part sa créativité, son originalité et sa richesse des matières et tissus.

Rendez-vous pris en Afrique Centrale et plus précisemment au Gabon et au Cameroun pour nous imprégner d’une culture et d’un mode de vie afin de mieux comprendre la mode en Afrique. Basé sur la tradition, l’image que nous avons du vêtement africain est avant tout colorée aux motifs prononcés s’inspirant de la peinture. Mais la mode africaine ne se résume pas à une image stéréotypée qui ne correspond pas aux racines d’une culture qui s’est vu imposée lors de la colonisation des couleurs souvent criardes, elle a une vraie existence. Les meilleurs batiks (technique d'impression des étoffes) viennent de Hollande ou de Manchester. C’est une forme de colonisation culturelle. L’Afrique, c’est surtout le bogolan (tissu teint suivant une technique utilisée au Mali, Burkina Faso, Guinée) avec deux couleurs maximum, parmi l’ocre, l’indigo le noir ou le blanc par exemple.

Elle subit toutefois un contraste majeure car si elle est reconnue au delà de ses frontières (le Sénégalo-Malien Xuly Bët (photo ci-contre à droite) a su s’imposer en France ou le Nigérien Alphadi qui a une boutique à Paris et à Washington) la mode africaine a du mal à exister en Afrique, les africains ayant une forte attraction pour la mode venue des USA ou d’Europe. Il est donc très difficile pour de jeunes créateurs d’émerger dans ces conditions.

Au Gabon le couturier Lazare Chouchou a monté un festival de la mode à Libreville, le " Fashionshowchou " et il commence à avoir une sérieuse réputation. La créatrice Beitch Faro qui travaille les écailles de poissons, les perles et les paillettes en les incrustant dans le tissu a elle gagné le prix du Concours jeunes créateurs du Fima (Festival international de la mode africaine) en 2003. On peut également citer Lea Mono, une créatrice gabonaise bien implantée dans son pays.

La Mode africaine se défend et s’organise grâce à des festivals et des associations mais elle est méconnue, même si depuis 15 ans elle commence à être appréciée.
Le problème est que les Africains eux-mêmes n’achètent pas les créations des designers locaux. Ils n’achètent pas ou peu de produits africains. Les Africains, notamment ceux de la diaspora, sont de gros consommateurs de mode. Pourtant ils ne défendent pas la mode africaine. Ils préfèrent les grands créateurs européens.




Ce manque d’investissements est un vraie problème car toutes les initiatives s’heurtent à des moyens financiers limités. Les défilés, festivals, salons ont dû mal à perdurer.
Juliette Ombang, créatrice de la griffe Black Giraffe, qui utilise pour ses créations des matériaux traditionnels comme le lin ou les écorces, est aussi présidente de la Yaoundé Fashion Week qui tente depuis 2002 de promouvoir les jeunes créateurs. Le festival de la mode « Afric collection » s’impose depuis 2005, comme un rendez-vous incontournable. Il se déroule tous les ans en février à Douala au Cameroun, en 2008, le Défilé des créateurs de mode a réunit pas moins de 18 créateurs dont Alphadi (Niger), le camerounais Imane Ayissi l’un des plus grands créateurs africains actuels ou Paul Hervé Elisabeth (Martinique). Le Défilé concours des jeunes stylistes a lui rassemblé 14 jeunes créateurs dont 9 camerounais. L’Ecole Supérieure du Design de Mode au Cameroun est régulièrement présente pour mettre en lumière le travail de ses élèves.

Les initiatives sont nombreuses et méritent d’être encourager. Les liens entre le textile, la Mode et l’Afrique sont profonds et représentent une vraie richesse qui ne demande qu’à s’exporter. Et le mouvement « mode ethnique » que l’on remarque depuis quelques années en Europe, ne semble pas malheureusement bénéficier à l’Afrique, ce phénomène étant plus une façon de s’inspirer de l’Afrique afin de profiter d’une tendance notamment dans l’accessoire. Pour exploser au niveau international la Mode Africaine doit s'imposer sur son continent, être soutenue par les autorités et se découvrir dans le cadre de la francophonie notamment.

Par Marie Joe Kenfack

Visuel Page d'accueil : Imane Ayissi

Le trentenaire gabonais est bien décidé à vivre sa passion jusqu’à la gloire : la haute couture.

« Bonjour, c’est Lazare Chouchou. Vous pouvez me laisser un message ou rappeler à 2 heures du matin. Pour l’instant, je fais un petit somme. » La voix est douce mais le répondeur est clair : le styliste gabonais mène une vie d’artiste. Décousue et libre. Il a l’air timide, Lazare Chouchou. Mais ne vous y trompez pas : le trentenaire est fermement décidé à vivre sa passion. Jusqu’à la gloire. De sa province natale de La Ngounié, au sud du Gabon, jusqu’à Niamey, où il présentait début décembre sa dernière collection lors du Festival international de la mode africaine (FIMA), Lazare est devenu une star.
À 9 ans, il aide sa mère, qui coud pour arrondir les fins de mois, et dessine son premier patron. En classe de troisième, il vend des vêtements de sa confection, mais qui ne portent pas encore sa signature. À 19 ans, Lazare se rend à l’évidence : les études de gestion que ses parents l’ont poussé à suivre à Libreville ne l’intéressent guère. Il se décide à se lancer. Mais la couture est un métier encore mal vu pour un homme. À moins qu’elle ne soit « haute ». Aujourd’hui, Lazare est président de l’Association des stylistes et créateurs gabonais et vit de son art.
À Libreville, tout le monde connaît la maison dans laquelle il a installé son atelier et où trois apprentis s’affairent sur des pièces uniques. Dans un coin du salon, une grande malle déborde de modèles, dont certains lui ont fait gagner, en 2002, le prix du meilleur défilé de mode à la Biennale internationale de Design de Saint-Étienne, en France. Par terre, du fil, des chutes de tissu glané au marché Saint-Pierre à Paris, du raphia coloré, du bogolan, des plumes... Toutes les matières sont bonnes à travailler pour ce citoyen du monde. Certes, les couleurs de l’Afrique l’attirent, mais il n’hésite pas à introduire dans ses créations des coupes européennes ou des treillis. Il n’y a pas de géographie dans la mode de Lazare. Même s’il a un petit faible pour Paris. Ah ! Paris, capitale de la création, repère de Saint Laurent, Galliano ou Lagerfeld ! Voilà dix ans qu’il en rêve. Il a déjà exercé dans les plus grands ateliers du continent, dont celui
d’Alphadi, le pape incontesté de la mode africaine. Et estime en avoir fait le tour. Pour faire monter ses mannequins sur les podiums parisiens, Lazare Chouchou a encore du chemin à parcourir. Mais il peut se rassurer : certains de ses modèles, vus ici et là dans l’Hexagone, font fureur. Selon quelques élégantes, « on dirait du Jean-Paul Gaultier ». Version tropicale.


Marceline Menge Meye est gabonaise. Elle signe toutes ses créations de son diminutif Marci. Agée de 35 ans, Marci effectue actuellement un stage d’un mois chez Oumou Sy, suite à une formation de trois ans comme designer au Gabon, formation assurée par des enseignants et créateurs canadiens. Dans son travail, Marci attache une attention particulière pour la finesse, le souci du détail et de la perfection.

DEPASSER LES LIMITES



Excellent Job Dorothy Duncan.

DEPASSER les limites du fashion africain



Excellent Job Dorothy Duncan
Nos stylistes doivent d'avantage faire un bon travail sur le raphia à l'image de cette tenue.


Cette tenue est n'importe quoi....Elle ne reflète pas la culture gabonaise. Une fois de plus les styliste gabonais et créateurs ont été laissés pour compte.. Quelle honte comparés aux autres délegations..










La jeunne Garde de designers gabonais

Présents dans la capitale gabonaise, mais également par la multitude des défilés de mode qui se succèdent à Libreville, car, la couture est longtemps restée sous le monopole des expatriés et de nos jours plusieurs jeunes stylistes peuvent se réjouir de faire valoir leurs talents qui ont besoin des coups de pouce des stylistes d'expérience, comme Angèle Epouta, qui est l'une des grandes figures de la mode gabonaise et africaine installée en France, a constaté GABONEWS.

La liste de stylistes modélistes gabonais s'allonge au regard de la motivation qui anime actuellement plusieurs jeunes, à l'exemple quentin De Mongaryas, qui organisait un défilé de mode il y a quelques semaines en vue de présenter au public le travail abattu durant de longs et pénibles mois.

Avec des styles aussi variés les uns que les autres, il ressort tout de même que la plupart de ces jeunes créateurs réalise un travail inachevé qui nécessite d'être revu par des experts en la matière, à l'exemple d'Angèle Epouta qui s'engage à prêter main forte à ces jeunes, afin de les emmener à se hisser parmi les grands noms de la mode gabonaise et africaine.

Rappelons qu'Angèle Epouta, styliste modéliste gabonaise vivant en France, organisera un défilé de mode le 19 avril prochain à Libreville, dans la continuité de la célébration de la journée nationale de la femme, qui s'est déroulée le 08 mars dernier.

L'évènement sera parrainé par Angélique Ngoma, ministre en charge de la promotion de la femme.

Parmi la jeune garde il faut citer aussi Chouchou Lazare, Mireille Nzoubou Mpiga, Solane Ilegni, Cathy O , Jessica, Mark Ulrich, Roland Sako, Demongaryas, Yan still et angelina.

Plus que par le passé, les jeunes gabonais se lancent de plus en plus dans le domaine de la mode, à en juger par le nombre croissant d'écoles de coupes et les centres de formation de stylistes modélistes.


Malgré plusieurs années passées en Europe, Nzoubou-Mpiga Mireille reste une fille de la grande forêt équatoriale comme elle aime à le dire. Elle est originaire du profond sud-est du Gabon, de Franceville, dans le Haut-Ogooué, province aux forêts exubérantes gorgées d’eau, avec ses savanes, ses grands canyons, ses plateaux Batékés, ses chutes et autres sites sauvages. La province du Haut-Ogooué est en passe de devenir le creuset des arts au Gabon. Bon nombre de grands artistes du pays sont originaires de cette région. La richesse culturelle des nombreuses ethnies et groupes qui y cohabitent dans le haut-Ogooué est admirée bien au delà des frontières du pays. C’est la province ou les Arts textiles sont le plus développés, notamment avec le tissage du raphia.