Nos stylistes doivent d'avantage faire un bon travail sur le raphia à l'image de cette tenue.


Cette tenue est n'importe quoi....Elle ne reflète pas la culture gabonaise. Une fois de plus les styliste gabonais et créateurs ont été laissés pour compte.. Quelle honte comparés aux autres délegations..










La jeunne Garde de designers gabonais

Présents dans la capitale gabonaise, mais également par la multitude des défilés de mode qui se succèdent à Libreville, car, la couture est longtemps restée sous le monopole des expatriés et de nos jours plusieurs jeunes stylistes peuvent se réjouir de faire valoir leurs talents qui ont besoin des coups de pouce des stylistes d'expérience, comme Angèle Epouta, qui est l'une des grandes figures de la mode gabonaise et africaine installée en France, a constaté GABONEWS.

La liste de stylistes modélistes gabonais s'allonge au regard de la motivation qui anime actuellement plusieurs jeunes, à l'exemple quentin De Mongaryas, qui organisait un défilé de mode il y a quelques semaines en vue de présenter au public le travail abattu durant de longs et pénibles mois.

Avec des styles aussi variés les uns que les autres, il ressort tout de même que la plupart de ces jeunes créateurs réalise un travail inachevé qui nécessite d'être revu par des experts en la matière, à l'exemple d'Angèle Epouta qui s'engage à prêter main forte à ces jeunes, afin de les emmener à se hisser parmi les grands noms de la mode gabonaise et africaine.

Rappelons qu'Angèle Epouta, styliste modéliste gabonaise vivant en France, organisera un défilé de mode le 19 avril prochain à Libreville, dans la continuité de la célébration de la journée nationale de la femme, qui s'est déroulée le 08 mars dernier.

L'évènement sera parrainé par Angélique Ngoma, ministre en charge de la promotion de la femme.

Parmi la jeune garde il faut citer aussi Chouchou Lazare, Mireille Nzoubou Mpiga, Solane Ilegni, Cathy O , Jessica, Mark Ulrich, Roland Sako, Demongaryas, Yan still et angelina.

Plus que par le passé, les jeunes gabonais se lancent de plus en plus dans le domaine de la mode, à en juger par le nombre croissant d'écoles de coupes et les centres de formation de stylistes modélistes.


Malgré plusieurs années passées en Europe, Nzoubou-Mpiga Mireille reste une fille de la grande forêt équatoriale comme elle aime à le dire. Elle est originaire du profond sud-est du Gabon, de Franceville, dans le Haut-Ogooué, province aux forêts exubérantes gorgées d’eau, avec ses savanes, ses grands canyons, ses plateaux Batékés, ses chutes et autres sites sauvages. La province du Haut-Ogooué est en passe de devenir le creuset des arts au Gabon. Bon nombre de grands artistes du pays sont originaires de cette région. La richesse culturelle des nombreuses ethnies et groupes qui y cohabitent dans le haut-Ogooué est admirée bien au delà des frontières du pays. C’est la province ou les Arts textiles sont le plus développés, notamment avec le tissage du raphia.

Styliste, modéliste et couturière, Beitch'Faro est née à Port-Gentil, au Gabon, le 17 mars 1966. Elle a été formée à Rome en Italie. Elle a fréquenté respectivement l'Institut professionnel de l'habillement féminin Armando Diaz où elle obtient son diplôme de couturière ; puis l'Ecole Professionnelle de Mode Ida Ferri, Fai Date dans laquelle elle obtient ses diplômes de Modéliste et de Styliste.

Dans un continent où la mode s'enflamme, Beitch'Faro se fait remarquer par son originalité. Son style, une symbiose de tradition et de modernisme, exprime le reflet de son fondement artistique africain et de son assise technique occidentale. Les matériaux locaux (fibres de raphia soigneusement nattées, écailles de poisson... ) et les étoffes modernes (lin, toile de jute, bazin) utilisées dans ses créations sont associés avec beaucoup d'harmonie et de finesse. La ligne subtile et pure de ses vêtements traduit sa principale préoccupation : l'élégance sobre et raffinée.

Beitch'Faro souhaite, avec ses pairs, porter très loin le flambeau de la Mode africaine. Son ambition première est de convaincre rapidement le marché africain et international. Elle a également le souci de participer activement à la formation de ses frères et sœurs au Stylisme-Modélisme.