Défilés parisiens: Dior orientalisant, Lanvin sans fioritures, Miyake karateka
John Galliano pour Christian Dior a proposé d'affronter la rigueur hivernale avec un vestiaire d'une opulence orientalisante, tout en rondeurs et fluidité, cachemire brodé, brocarts et soieries, dans la collection de prêt-à-porter féminin présentée vendredi. Lire la suite l'article
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Modèles de John Galliano pour Christian Dior le 6 mars 2009 à Paris Agrandir la photo
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Dans une tente dressée dans le Jardin des Tuileries, surgissant d'un grand paravent doré représentant des brins de muguet, la fleur emblématique de la maison, sont apparues des silhouettes aux épaules arrondies, aux jupes-oeuf resserrées au genou, aux vestes cintrées.
De grands cols de fourrure réchauffent des manteaux en jacquard de laine noire, la fourrure se pose aux poignets, court le long de l'ourlet, ou s'éclaire de broderies précieuses. Elle se décline aussi en gilet sur une combinaison de soie.
Le soir surtout, les femmes adoptent une élégance de sultanes, inspirée de "la décadence opulente des orientalistes et (des) miniatures persanes". Elle se glissent dans des sarouels en satin ou en lamé ou des combinaisons-pantalons en mousseline rebrodées de fils métalliques et de pierreries.
Le violet, le rouge, le fuchsia, le bleu, l'or et l'argent complètent le noir et le gris Dior de cette collection applaudie notamment par les actrices Charlize Theron et Milla Jovovich.
Alber Elbaz pour Lanvin a conquis son public avec une collection sombre et sans fioritures qui dessine des silhouettes nettes, en robes noires et longs gants de cuir, délicates robes drapées, jupes noires brodées de pierres, étoles de fourrure qui barrent la poitrine d'un trait, gros colliers métalliques aux formes géométriques.
"C'est un film d'aujourd'hui, un film en blanc et noir", a commenté Alber Elbaz. "Tout est dans la simplicité, tout est dans la coupe", même s'il y a aussi "un travail autour des brillances" qui restent cependant discrètes.
L'ex-femme de Mick Jagger, Bianca Jagger, et les actrices Kristin Scott-Thomas et Alexandra Lamy figuraient au premier rang du public.
Chez Yohji Yamamoto, les femmes se drapent dans de longs robes et manteaux fermés jusqu'au cou mais qui se fendent d'un zip dans le dos, ou dans des vestes asymétriques sur de longues jupes fluides et se chaussent de boots rouges qui dévoilent le talon d'Achille.
Les silhouettes se font bicolores noir et blanc avant que le rouge vif ne gagne du terrain, d'une tache sur l'épaule à une manche puis à la robe entière.
La collection illustre" la dualité de la femme", explique-t-on dans l'entourage du créateur japonais: "il y a le côté très austère des grandes robes en gabardine de laine et derrière, un côté beaucoup plus sexy".
Chez Issey Miyake, Dai Fujiwara a dessiné, en partenariat avec des maîtres de karaté, une collection centrée sur le mouvement, facilité par des coupes souvent amples, des plissés judicieusement placés et des matières souples qui, dit-il, "permettent de bouger rapidement".
Des chorégraphies à base de mouvements de karaté ont ponctué le défilé.
Le styliste japonais propose par exemple des pantalons amples plissés sur la moitié inférieure de la jambe, d'autres resserrés aux chevilles, des combinaisons-pantalons bouffantes couleur brique et d'une fluidité inspirée par des laques japonaises.
L'objectif de ces vêtements, réalisés en polyester ou en fine laine, est de "permettre une aisance parfaite des mouvements du corps".
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