Les femmes autrefois portaient l'ebui double, feuille de bananes ou de raphia, retenu par une ceinture de perles bleues. Elles rattrapaient cette simplicité vestimentaire par l’abondance de la bijouterie: au cou d’énormes mikembé de cuivre ou de bronze, de sections triangulaires pesants plusieurs livres, aux chevilles des bracelets, de cuivre également évasés, en haut et en bas en formes de bobines, aux bras d'autres bracelets, en fil de cuivre ou en ivoire, dans les cheveux des cauris mwama.
Comme fard , outre le baa et le Kaolin, encore employés aujourd'hui des ocres jaunes ou verts fixés à l'huile. Tatouage rehaussés d'une injection d'une substance bleue sur le corps et la face.
Fard et tatouage se retrouvent chez les hommes qui utilisent surtout le baa. Le vêtement courant est le pagne d'écorce battue, ôbôm, teint en rouge et souvent décorés de cauris.
On y ajoute pour la guerre et la danse, une ceinture de peau de genette, de drill ou de chat sauvage, pendant par derrière une sorte de queue, cape de peau de gorille,ou, pour les chefs, la tête de l'animal étant souvent utilisé comme une sorte de capuchon.
Coiffure en plumes de touraco ou casque de peau de singe, afô'ôlô, insigne d'autorité. La barbe et les cheveux sont portés en nattes, parfois enrichies de parfois postiches de poils de singe et agrémentées de cauris et de perles bleues.
Bracelets de cuivre, de fer ou d'ivoires de sections rondes,collier des dents panthères, de gorilles ou de phacochères, cornes ...
Je suis étonné de voir que notre miss Woleu Ntem voire Estuaire n'aient pas cet arsenal sur elles surtout en terme de bijouterie, pourtant les gens étaient frappés autrefois par la qualité du travail des forgerons fang.
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